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Palmyre
lundi 5 novembre 2018
Dans son ouvrage « Adieu, Palmyre » Dominique Fernandez, de l’Académie Française, se refuse à parler de folie au sujet de la destruction finale des temples de Bêl et des tours funéraires de la ville par des membres de Daech.
Dans son ouvrage « Adieu, Palmyre » Dominique Fernandez, de l’Académie Française, se refuse à parler de folie au sujet de la destruction finale des temples de Bêl et des tours funéraires de la ville par des membres de Daech.
A l’appui de sa prise de position, il rappelle que les « jacobins abattirent l’abbaye romane de Cluny, Scipion fit raser Carthage, les allemands brulèrent les palais du Tsar en périphérie de Leningrad etc … » car « le vandalisme est une des passions les plus ancrées dans l’histoire des peuples. ».
Avec un tel argument, on pourra aussi évoquer les massacres qui égrènent l’histoire de l’humanité et se refuser à porter un jugement, ce qui est un appel à ce que toutes ces exactions continuent.
On ne peut se contenter de « la poésie impérissable d’un miracle qu’un désastre a aboli ».
Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.
Sun Tzu, L’Art de la Guerre, article 3