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Le pire est à venir
mardi 17 septembre 2019
La révocation brutale de John Bolton par tweet interposé par Donald Trump est une bonne nouvelle. Mais elle met une fois de plus en lumière, les limites de la compréhension du monde par ce dernier. Il l’avait choisi en le couvrant d’éloges, il s’est trompé sur l’homme et sur son idéologie suprématiste. Donald Trump ne le reconnaîtra pas et maintiendra que son intuition est infaillible.
La révocation brutale de John Bolton par tweet interposé par Donald Trump est une bonne nouvelle. Mais elle met une fois de plus en lumière, les limites de la compréhension du monde par ce dernier. Il l’avait choisi en le couvrant d’éloges, il s’est trompé sur l’homme et sur son idéologie suprématiste. Donald Trump ne le reconnaîtra pas et maintiendra que son intuition est infaillible.
La rupture de ces négociations avec les talibans par tweet interposé de Donald Trump est une bonne nouvelle. Elles ne pouvaient aboutir. Mais, là encore, elle met en lumière les limites de la compréhension du monde par ce dernier. Jamais il n’aurait dû autoriser l’ouverture des ces négociations dans le format proposé par John Bolton et Zalmay Khalilzad, représentant des Etats-Unis.
La mauvaise nouvelle est que les Etats-Unis sont maintenant au désarroi, sans projet, sans diplomatie et resteront embourbés en Afghanistan comme ils sont en Syrie et maintenant au Yémen et en Arabie Saoudite. Donald Trump ne voudra pas le reconnaître ce qui laisse présager le pire.
Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.
Sun Tzu, L’Art de la Guerre, article 3