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Le mépris de l’adversaire
lundi 4 janvier 2016
Il était temps que quelques intellectuels changent de discours et commencent à réagir.
Il était temps que quelques intellectuels changent de discours et commencent à réagir.
« Nous ne connaissons vraiment de notre ennemi que l’intensité de la haine et la profondeur de sa barbarie. Mais il faut comprendre sa stratégie, et pour cela, le reconnaitre pour ce qu’il est, c’est-à-dire un adversaire intelligent et à sa manière parfaitement rationnel. Nous l’avons trop longtemps méprisé et sous-estimé » : peut-on lire le lendemain du 13 novembre 2015.
Il était temps que quelques intellectuels changent de discours et commencent à réagir. Daech a une stratégie. La France n’en a pas.
Daech est gouverné par des hommes intelligents. La France l’est-elle ? Les chefs de Daech ne méritent pas d’être méprisés. Il faut les considérer, car quand on cherchera la paix, ce sera un accord entre les adversaires : Daech d’un côté, la France de l’autre sans mépris de part ni d’autre.
Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.
Sun Tzu, L’Art de la Guerre, article 3
Messages
1. Le mépris de l’adversaire, 12 janvier 2016, 14:48, par soni
Parce que l’adversaire, lui, ne nous méprise pas ?