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L’incompréhension
jeudi 25 avril 2019
Lorsqu’une fusillade élimine 50 personnes à Christchurch, dans une mosquée, les journalistes commencent leurs éditoriaux par le mot : « incompréhension ».
Lorsque des attentats suicides dans des hôtels de luxe et des églises de Colombo, éliminent plus de trois cents personnes et blessent 500 autres, les journalistes commencent leurs éditoriaux par le mot « incompréhension ».
Lorsqu’une fusillade élimine 50 personnes à Christchurch, dans une mosquée, les journalistes commencent leurs éditoriaux par le mot : « incompréhension ».
Lorsque des attentats suicides dans des hôtels de luxe et des églises de Colombo, éliminent plus de trois cents personnes et blessent 500 autres, les journalistes commencent leurs éditoriaux par le mot « incompréhension ».
Cela les dispensent de réfléchir, de travailler pour essayer de décrypter les événements et au minimum de les mettre en relation. Le sont-ils réellement ? Or c’est ce que laisse entendre les organisations qui revendiquent ces carnages, même si l’on ne doit pas évoquer une relation de cause à effet, trop simpliste.
Comme le déclare Amarnath Amarasingam de « l’Institut pour le dialogue stratégique » à Londres : « il n’y a aucune raison pour qu’un groupe local s’attaque à des églises et peu de raison pour qu’ils visent des touristes. La sélection des cibles laisse penser que ces massacres ont été perpétrés par un groupe bénéficiant d’une aide extérieure au Sri Lanka ».
Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.
Sun Tzu, L’Art de la Guerre, article 3