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(In)justice turque
vendredi 16 décembre 2022
Les sondages ne sont pas favorables à Erdogan qui risque d’être battu lors des élections de juin 2023. Les électeurs se détachent peu à peu de l’AKP qui ne leur apporte plus le soutien politique espéré. Le régime instauré par Erdogan est devenu autocratique, répressif et plus encore agressif vis-à-vis de la population kurde qui représente plus de 24 % du total des citoyens turcs soit 15 millions.
Que faire pour être réélu se demandent ses ministres ?
Les sondages ne sont pas favorables à Erdogan qui risque d’être battu lors des élections de juin 2023. Les électeurs se détachent peu à peu de l’AKP qui ne leur apporte plus le soutien politique espéré. Le régime instauré par Erdogan est devenu autocratique, répressif et plus encore agressif vis-à-vis de la population kurde qui représente plus de 24 % du total des citoyens turcs soit 15 millions.
Que faire pour être réélu se demandent ses ministres ?
Essayer d’appâter la population kurde en vue des élections de juin 2023 (ce qui a peu de chance de réussir à augmenter les voix en faveur de Recep Tayyip Erdogan) n’est pas suffisant encore faut il neutraliser les candidats potentiels concurrents de ce Président dictatorial.
Ainsi un tribunal de juges partiaux a condamné la personnalité de l’opposition à l’AKP la plus populaire, Ekrem Imamoglu, Maire d’Istanbul, à deux ans et sept mois de prison plus une peine d’inéligibilité pour insultes envers des officiels au motif qu’il avait qualifiés « d’imbéciles » les responsables électoraux qui avaient annulé sa courte victoire aux élections municipales de 2019, annulation suivie trois mois plus tard d’une réélection triomphale !
Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.
Sun Tzu, L’Art de la Guerre, article 3
