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Dévoilement
mardi 6 mars 2018
Revenons sur le voile, le hijab.
Dans le Coran, il ne désigne pas un vêtement mais un rideau, une barrière symbolique « et si vous demandez aux femmes du prophète quel qu’objet, demandez le leur derrière un rideau » sourate 33.
Cette séparation, d’abord réservée aux femmes du prophète a été étendue postérieurement aux femmes musulmanes.
Il est vrai qu’un hadith (tradition orale) déclare « quand une fille est pubère il lui sied de ne laisser voir d’elle que le visage et les deux mains ». Mais ce hadith fait partie de la catégorie « hadiths faibles » car sa chaîne de transmission est absente donc douteuse. Il n’entraine donc aucune obligation.
Revenons sur le voile, le hijab.
Dans le Coran, il ne désigne pas un vêtement mais un rideau, une barrière symbolique « et si vous demandez aux femmes du prophète quel qu’objet, demandez le leur derrière un rideau » sourate 33.
Cette séparation, d’abord réservée aux femmes du prophète a été étendue postérieurement aux femmes musulmanes.
Il est vrai qu’un hadith (tradition orale) déclare « quand une fille est pubère il lui sied de ne laisser voir d’elle que le visage et les deux mains ». Mais ce hadith fait partie de la catégorie « hadiths faibles » car sa chaîne de transmission est absente donc douteuse. Il n’entraine donc aucune obligation.
Le débat, en France a donc été mal engagé, une petite population de femmes musulmanes prétend avoir l’obligation et le droit de se voiler, alors qu’en Iran, une petite partie de la population prétend avoir le droit de se dévoiler sans obligation. Mariam Shariamadari s’est juchée sur une armoire électrique à Téhéran sans voile le 22 février 2018. Elle est accusée d’avoir fait un acte « haram » c’est-à-dire illégal au regard de la charia. Le débat en Iran est mal engagé.
Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.
Sun Tzu, L’Art de la Guerre, article 3