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Contre le terrorisme : l’inefficacité
mardi 31 octobre 2017
Résumons : le gouvernement a mis en résidence surveillée les « néo » salafistes. Parallèlement, il a imaginé des centres de déradicalisation pour une population (volontaire !) des « fichés S ». Il a amalgamé « terrorisme et antisémitisme, ainsi que signes vestimentaires (foulard …). Enfin il a cherché à mettre en place une procédure de déchéance de nationalité et l’interdiction de prêcher en arabe dans les mosquées.
Au total, le gouvernement a brassé du vent et ouvert des débats de société incongrus.
Résumons : le gouvernement a mis en résidence surveillée les « néo » salafistes. Parallèlement, il a imaginé des centres de déradicalisation pour une population (volontaire !) des « fichés S ». Il a amalgamé « terrorisme et antisémitisme, ainsi que signes vestimentaires (foulard …). Enfin il a cherché à mettre en place une procédure de déchéance de nationalité et l’interdiction de prêcher en arabe dans les mosquées.
Au total, le gouvernement a brassé du vent et ouvert des débats de société incongrus.
Réfléchissons : l’analyse des parcours de ceux qui, récemment, ont perpétré des attentats en Europe montre que l’islamisme vient, après des comportements antisociaux, pour leur apporter un habillage valorisant. « Ils ont besoin de la promesse de convertir leur insignifiance en reconnaissance » comme l’écrit Raphael Léogier dans le Monde du 17 octobre 2017.
En conséquence, rejetons les envolées grandiloquentes de ceux qui parlent du choc des civilisations, ne sur-interprétons pas les enjeux vestimentaires (foulards, burka …) ou alimentaires (menus halal dans les cantines scolaires …) mais valorisons l’islam en tant que religion.
La lutte contre le terrorisme n’est pas militaire mais intellectuelle.
Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.
Sun Tzu, L’Art de la Guerre, article 3
