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Ad memoriam
mardi 14 mars 2017
Il faut garder en mémoire le nom des personnalités suffisamment fortes pour avoir joué un rôle éminent dans notre histoire. Omar Abdel-Rakman vient de mourir à l’âge de 78 ans en prison, en Caroline du Nord (USA).
Il faut garder en mémoire le nom des personnalités suffisamment fortes pour avoir joué un rôle éminent dans notre histoire. Omar Abdel-Rakman vient de mourir à l’âge de 78 ans en prison, en Caroline du Nord (USA).
Malgré sa cécité néonatale, il avait suivi un cursus théologique et il était devenu imam d’un village égyptien qu’il a vite transformé en bastion de l’Islam Radical. C’était dans les années 60 au siècle dernier.
Opposé à Nasser, puis à Anouar El Sadate, il est arrêté après l’assassinat de ce dernier puis libéré pour insuffisance de preuve.
Il gagne alors l’Afghanistan où il organise une filière pour recruter des combattants arabes contre l’armée soviétique. C’est un succès. Il y côtoie les dirigeants d’Al-Qaïda.
En 1990, il est accueilli aux Etats-Unis avec la complaisance de la CIA. Cela lui laisse toute liberté pour prêcher dans le New-Jersey mais ne l’empêche pas de pourfendre son pays d’accueil ainsi qu’Israël. Arrêté quatre mois après le 1er attentat contre le World Trade Center en 1993 (six morts et des dégâts matériels mais pas d’effondrement), il est condamné à la prison à vie. Dans la continuité de son action, les tours jumelles sont détruites le 11 septembre 2001 (2 977 morts et effondrement des tours).
Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.
Sun Tzu, L’Art de la Guerre, article 3
