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Abu Musab Al-Suri… (suite)
lundi 3 octobre 2016
Al-Suri sait qu’une stratégie ne peut-être efficace que si elle est globale…
Al-Suri sait qu’une stratégie ne peut-être efficace que si elle est globale…
Al-Suri est un pragmatique doublé d’un théoricien.
Il réfléchit aux options les plus appropriées pour mener la lutte contre l’Occident et imposer un islamisme global compte tenu d’un environnement en constante évolution et de plus en plus contraignant.
Les attentats, qu’il prône et que d’autres commettent, entrainent la promulgation de lois et de règles pour lutter contre le terrorisme. Il les comprend. Il les anticipe.
Son premier enseignement défend la résistance sans leader. Il ne dit pas que c’est la meilleure option, il explique que c’est le choix tactique le plus adapté. Il argumente que cette option ouvre des perspectives intéressantes, car elle ne restreint pas la lutte à une élite guerrière, elle donne accès à la lutte à des gens simples, heureux de se sacrifier pour la cause. En un mot elle « démocratise » le djihad.
Mais il ne limite pas sa réflexion à la lutte armée, il s’intéresse aussi au soutien politique et à la diffusion des idées via les réseaux sociaux et le web car de façon pertinente. Al-Suri sait qu’une stratégie ne peut-être efficace que si elle est globale, alliant actions militaires, propagande, médiatisation, etc…
D’où son « appel à la résistance islamique globale ».
(Re)Lire :
Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.
Sun Tzu, L’Art de la Guerre, article 3
